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Plus précisément, l’AMF parle d’OPCVM diversifiés. Cette catégorie rassemble tous les OPCVM qui ne relèvent pas d'une autre catégorie.

L'OPCVM gère de manière discrétionnaire et dans le respect des ratios réglementaires des actifs financiers français ou étrangers (actions et autres titres de capital, obligations et autres titres de créances, produits dérivés…). Leur objectif de gestion doit préciser si l'OPCVM met en œuvre une gestion discrétionnaire ou une gestion de type profilée.

Dans la mesure où le profil d’investissement ne correspond à aucune autre classification, ce point doit faire l’objet d’une justification dans la rubrique « stratégie d’investissement » du prospectus simplifié et de la note détaillée de l’OPCVM. L’existence éventuelle d’un risque de change pour le résident français est mentionnée dans la rubrique « stratégie d’investissement » du prospectus simplifié et de la note détaillée de l’OPCVM.

Optimiser le couple rendement/risque pour répondre aux objectifs d’investissement

L’objectif d’un fonds flexible est de réaliser une performance la plus régulière possible, d’accompagner les hausses et de limiter l’impact des baisses des actifs risqués, bien que ceux-ci soient les plus rémunérateurs sur le long terme.

Ces fonds peuvent soit pleinement s’exposer aux actions, soit être totalement liquides, soit combiner différents segments de marché, de ceux qui présentent le plus de risque de perte en capital (actions) à ceux qui ne sont pas risqués (monétaire). Le gérant a toute latitude pour réorienter les investissements vers les actions ou au contraire, en fonction de la conjoncture. L’arbitrage entre le risque et la rentabilité dépendront donc en partie des arbitrages effectués par le gérant. Plus le gérant est confiant dans le potentiel des actions, plus le taux d’exposition à cette classe d’actifs peut être élevé. Celui-ci peut atteindre 100 %. Un fonds flexible doit être piloté de façon réactive. Le taux d’exposition aux actions peut ainsi être rapidement modifié, augmenté ou diminué, jusqu’à descendre à 0 %, en cas de « stress » des marchés (comme fin 2008).

Ces OPCVM qui présentent un risque de perte en capital pour l'investisseur, peuvent faire preuve d'une meilleure résistance aux risques du marché puisque l'investissement est réparti sur plusieurs domaines et que le taux d’exposition peut être modifié rapidement.

Publiée le 26/11/2018